Melba entre sur scène comme sur un ring : présence irradiante, magnétique. Si son langage a souvent été empreint de combats, elle sait aujourd’hui allier l’ombre à la lumière pour défendre ses chansons avec une énergie contagieuse. On en retient un amour ardent pour l’impact, l’urgence de briser des silences et d’ouvrir des débats. L’inclusivité comme cheval de bataille, Melba cherche à rassembler sans détours. Accompagnée sur scène par Nicolas Steib (machines) et Jason del Campo (guitare électrique), sa pop en français mêle avec modernité sonorités organiques et productions électroniques ; inspirée par des artistes telles que Camélia Jordana ou Rosalía.

Juan Blanco offre une musique folk sombre et intense, qui crée une atmosphère, une ambiance intimiste aux sonorités tantôt rock, tantôt plus douces… Soignée mais sans artifice, la musique des suisses est accompagnée de textes profonds et torturés, exprimant de manière poétique – et en français – des thèmes tels que le voyage et les relations humaines, le tout à l’aide d’un recours fréquent à des harmonies de voix obsédantes et aériennes.